mardi 6 octobre 2015

L'ÉNIGME DU RETOUR


L'ÉNIGME DU RETOUR

Et voilà ma première lecture audio ! De ce fait, ce billet se présentera davantage comme un rapport sur mon expérience audio que sur mon avis de lecture. Impressions en vrac, moitié en mode télégraphique, ça risque d'être un peu dense....;-)

Pour résumer : 6 heures d'écoute qui m'ont semblé une éternité ! Plus d'un an de lecture si on compte les moments où j'ai commencé et terminé ce livre. Plus concrètement, une semaine de lecture intensive si on compte le temps réellement passé à l'écoute. J'ai bien l'impression que j'aurais lu plus vite le livre papier qui fait environ 300 pages, aérées, écriture non tassée. Du 2 à 3 jours de lecture en temps "mode" normal si on est absorbé. Ici, il faut faire avec les effets de style oralisés (temps de pause parfois appuyée pour un effet dramatique par exemple) de celui qui nous fait la lecture. Il faut lire à son rythme en quelque sorte.

Une première expérience de lecture audio tentée il y a plus d'un an donc, et avortée pour je ne sais plus quelle raison. La lassitude probablement, la nécessité de se concentrer et de ne pouvoir l'être constamment. Car oui, quand on audiolit (je n'aime pas l'expression "écouter des livres"), cela requiert notre attention, un minimum de concentration, et à moins de faire son footing du matin ou du soir, repasser ou s'adonner à d'autres tâches ménagères ou activités qui ne sollicitent pas le cerveau, c'est quasi impossible de rester "immobile" à audiolire (pour moi du moins).

Les heures passées dans les transports peuvent être des moments assez idéaux. Mais l'attention peut alors s'évanouir à tout instant (quand on est soucieux de ne pas rater sa station, parasité par les annonces, distrait par les mouvements autour de soi), ou alors, on peut s'endormir, bercé par la voix du narrateur (vécu) (sympa après de retrouver le passage où l'on était dernièrement attentif...). C'était le cas avec ce livre lu par Dany Laferrière. J'adore sa voix grave et chaleureuse, son accent, sa diction, son phrasé, mais j'avoue, sur cette lecture, le ton m'a paru un peu monocorde. Un côté monotone qui peut avoir un effet soporifique malgré l'intérêt du récit. 

Les pros & cons et impressions notés pendant cette expérience... hmmm... expérimentale :
- au début, j'étais amusée, excitée même, comme pour toutes nouvelles expériences. J'aimais la sensation d'avoir l'auteur tout à moi (je suis particulièrement fan de sa voix).
- quelques difficultés à distinguer les titres des parties et débuts de chapitres. Il me manquait clairement la signalétique de la ponctuation : saut de ligne, guillemets, etc... Il me semble aussi, en lisant certains avis sur ce livre, que j'ai raté quelques effets de style visibles à l'écrit (les haïku, entre autres) et quasiment pas perceptibles à l'oral.
- je pense en avoir inquiété plus d'un avec mes sourires banane dans le métro quand une phrase m'amusait. Pour les gens, j'écoutais de la musique. Avec un audiolivre, on peut passer pour une folle. Avec le livre physique, au moins on sait que la personne lit...
- pas facile de noter certains passages comme pour les livres physiques. 
- subir le rythme de lecture du narrateur, ça c'est décidément l'aspect le plus négatif de cette expérience. Ne pas pouvoir avancer plus vite est assez frustrant, surtout qu'ici, chaque mot, chaque phrase a une musicalité, compte vraiment, donc on ne peut décider d'écouter "en diagonale".
- j'ai trouvé pas mal en revanche le découpage du CD en chapitre, on se repère bien. Une piste différente indique un nouveau chapitre. Des courts chapitres qui semblent respecter la structure du livre.

Une expérience intéressante, que je ne renouvellerai probablement pas, ou pas souvent, qui fait se poser des questions sur la lecture. Pourquoi j'arrive à me concentrer sur la lecture papier ou numérique qui peut m'absorber facilement (alors que je suis aussi "immobile" qu'à l'écoute), et pas sur l'audiolivre ? Plus difficile de ne pas laisser vagabonder ses pensées avec la lecture audio que la lecture visuelle, en tout cas en ce qui me concerne.

Pour en revenir brièvement au livre, si je me suis attardée aussi longuement sur mon expérience audio, c'est que ça a influencé énormément la façon dont j'ai pu apprécier son contenu.
Dans ce récit autobiographique, la mort de son père à Manhattan déclenche chez l'auteur l'envie de le ramener au pays, Haïti, non pas physiquement, mais par le voyage, les souvenirs, les rencontres, les retrouvailles. Voyage entre le Québec, New York, puis Haïti. État des lieux d'un pays qui est le sien, sans plus l'être, tout en l'étant plus que jamais. Décalage. Portrait contemporain d'Haïti et de ses habitants qui, au-delà de la misère, ont cette dignité touchante et marquante. Thématique de l'exil, du retour, de la quête d'identité.
J'avais déjà retrouvé ces aspects dans Pays sans chapeau, le premier que j'ai lu de l'auteur, et que j'avais a-do-ré, et qui m'avait touchée. Ici, peut-être parasitée par ma lecture audio, j'ai été moins conquise, moins dedans, mais il y a de bons moments, de bons passages et des réflexions marquantes ici et là que j'ai retenus :

Lors d'une interview de l'auteur par une journaliste :
"- Vous me paraissez différent dans la réalité.
- On s'est déjà rencontrés dans un livre ?"

"Pour écrire un roman, j'explique à mon neveu avec un sourire en coin qu'il faut surtout de bonnes fesses car c'est un métier comme celui de couturière, où l'on reste assis longtemps, et qui exige aussi des talents de bonne cuisinière. Prenez une grande chaudière d'eau bouillante où vous jetez quelques légumes et un morceau de viande saignante. On ajoutera plus tard le sel et les épices avant de baisser le feu. Tous les goûts finissent par se fondre en un seul. Le lecteur peut passer à table."

"C'est quand même étonnant cette absence de la faim comme thématique qui pourrait intéresser les artistes toujours en quête de sujet. Très peu de romans, de pièces de théâtre, d'opéras ou de ballets ont la faim comme thème central, et pourtant il y a aujourd'hui un milliard d'affamés dans le monde. Est-ce un sujet trop dur ? On exploite bien la guerre, les épidémies, la mort sous toutes formes possibles. Est-ce un sujet trop cru ? Le sexe s'étale sur tous les écrans de la planète. Alors pourquoi ? Parce que cela ne concerne que des gens sans pouvoir d'achat. L'affamé ne lit pas, ne va pas au musée, ne danse pas. Il attend de crever."

Intègre (en retard...) le  

20 commentaires:

  1. Tu mets exactement le doigts sur ce que je crains de la lecture audio, même quand j'écoute la radio mon esprit vagabonde alors c'est dire, et je suis particulièrement sceptique sur les dialogues (le fait qu'une seule personne fasse le narrateur et les personnages est pour moi un vrai problème, car dans ma tête il y a du monde), bref je ne suis pas sûre d'accrocher.Donc, tu confortes ce je pense que serait ma réaction sur l'audio...(j'aime le passage dans les transports en commun quand tu t'es endormie et/ou passé pour une folle.

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    1. Ça doit être l'effet "flot de paroles" qui fait qu'au bout d'un moment,on déconnecte si c'est trop long. Ça me le fait aussi quand une personne (particulièrement bavarde) me raconte longuement des épisodes de sa vie ou une anecdote. Ou alors il faut que la personne soit particulièrement animée ou son histoire intéressante pour maintenir mon attention. Et effectivement, qu'une seule voix fasse tout (narration, personnages divers, etc), c'est particulier. Mais il y a des voix qui savent raconter et captiver leur audience. Je me souviens que j'étais particulièrement attentive quand mon grand-père ou ma mère me racontait des histoires. J'adorais même ! Mais bon, ce n'était pas des histoires de 6 heures ou de 300 pages d'affilée ! Ça joue beaucoup ça aussi.:-)

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  2. Bon, tu m'en avais déjà parlé (en juillet!) je ne suis donc pas étonnée de tes réactions. depuis, j'ai feuilleté le livre (papier) et je crains que ça ne soit trop décousu pour moi dans la forme (phrases courtes, retour à la ligne), ce que l'on n'avait pas dans l'audio.
    Pour les mêmes raisons que toi, je crains l'audio. Même en voiture mes pensées vagabondent et je suis rarement attentive à 100% à la radio. Et puis, retrouver un passage, citer, etc. pas facile!
    Avant d'oublier, un bilan lectures communes
    Le puits de solitude, oui ou non? Parce que j'ai toujours peur que le bouquin disparaisse de la bibli.
    Sous la grêle osée parle de Babbitt, ça me dirait bien, tu veux le lire?
    Et (last but not least) je me suis engagée auprès de Flo à lire Ulysse, mais là j'ai très peur, toi qui aimes les défis, ça te dirait? (ou alors tu l'as lu?)(je parle de Joyce, au fait)

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    1. Je crois (plus j'y réfléchis) que c'est une question de longueur aussi. D'ailleurs il me semble qu'il est déconseillé de faire des cours de plus de 2h ou conférences trop longues sous peine de perdre l'attention de son public. Ceci dit, on est tout à fait capable de faire des nuits blanches ou de lire tout un après-midi, genre 4h d'affilée, quand un livre est vraiment prenant, mais en audio, je doute qu'on ne décroche pas avant, même dans le cas d'un thriller haletant. Je ne sais pas... à tester...;-)

      Sinon pour les LC, Le puits de la solitude, ouiouioui ! Disons... mi-novembre ? Fin-novembre ? Allez, je propose le 23/11.^^
      Quant à Babbitt, quelle coïncidence ! Je l'ai sur ma LAL depuis un moment, et en voyant le billet de Sous la grêle osée, j'ai décidé qu'il fallait que je passe à l'action. Il est maintenant dans ma PAL ebook, donc yapluka ! Mais là ce serait plutôt du janvier 2016 au plus tôt pour moi.
      Et Ulysse, aïe aïe aïe, même incertitude que Proust... Le lirai-je un jour ? (haha) J'avoue, ce n'est pas dans mes priorités du moment, et c'est le genre de livres qu'on lit à mon avis quand c'est le bon moment, quand on est prêt, quoi.
      Par contre, j'ai en stock "Le bruit et la fureur" de Faulkner qu'il faut absolument que je lise un jour (ça fait 10 ans que je me dis ça), du moins que je passe le cap des 5 premières pages. Si tu ne l'as pas lu et que ça te dit....;-)

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    2. Retour lecture audio, j'avais emprunté Bartleby (c'est court) et patatras, je constate (on le disait) que le texte n'était pas entier! J'ai donc acheté le bouquin papier. J'ai aussi deux courtes nouvelles polar en audio, là ça va, 15 minutes.Pour plus long... pas sûr.Mais si un jour je vois mal ou suis trop malade?
      Le puits, noté.
      Babbitt, est à la bibli (une vieillerie de 1962, pff) J'y ai pensé (ou repensé) grâce au billet de Sous la grêle osée (et vu ton commentaire, niark)
      Aaaaah Faulkner, depuis le temps, faut que je le lise (Moustiques m'avait déçue, mais je ne veux pas en rester là) Le bruit et la fureur est à la bibli.

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    3. Aaaaah mais je m'étonnais aussi de cette étrange coïncidence pour Babbitt hahaha ! Je me disais, tiens, c'est marrant qu'elle me parle de Babbitt alors que je viens de l'acquérir. Comme ça tombe bien (je pensais d'ailleurs te tenter pour une LC plus tard héhé) !
      Super pour les LC ! Je sens qu'il va falloir que je m'organise un peu dans les semaines à venir car je m'enthousiasme et je m'éparpille mais bon, après il faut passer à l'action. Le puits, 23/11 donc. Babbitt, janvier, et Faulkner, on en reparle pour une date mais je le note pour 2016. J'ai Rebecca et du kiltissime pour décembre, je ne peux caser plus sur la fin d'année. Et j'ai un Gary en LC avec Zarline. Tiens figure-toi que je suis tombée dessus version audio à la bib'. J'ai hésité à le prendre, et j'ai repensé à mon billet... Mais tu as raison, heureusement qu'il y a le support audio si on en arrive un jour à ne plus pouvoir lire (quelle tragédie !).

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  3. C'est vrai qu'écouter un livre est très différent de le lire. Pour ma part, je n'écoute que des livres que j'ai déjà lus. Pour le problème de concentration dont tu parles (et pour écouter de l'anglais aussi). Des livres dont je suis fan en fait. En ce moment, je suis rendue au 3ème Harry Potter, raconté par Stephen Fry, c'est éénnooorme! Le ménage, la cuisine et j'en passe sont beaucoup moins laborieux.

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    1. Aaah peut-être que je devrais audiolire en anglais, pour changer, et comparer. Les Anglais/Américains ont parfois une sacré voix de conteur envoûtante, ça pourrait le faire. Je dis ça par rapport à certaines voix-off au cinéma. Ça me fait beaucoup d'effet, ça m'embarque loin loin loin !:-)

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  4. Ah Dany, j'ai lus quasiment tous ses livres, je l'adore ! La lecture audio par contre, pas moyen. J'ai essayé pourtant...

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    1. Oui, je crois que tout le monde n'est pas fait pour la lecture audio. Ça passe très très bien pour certaines personnes (qui adorent même), et pas du tout pour d'autres... C'est ainsi. Je retesterai quand même une autre fois, suivant le lecteur, mais pas tout de suite tout de suite.:-)

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  5. J'ai abandonné ce livre en lecture audio.

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    1. Je peux comprendre, ça m'a effleuré l'esprit de le faire aussi. La reprise au bout d'un an a été très dure, surtout que forcément, je devais tout réécouter depuis la première piste pour me remettre le contexte en mémoire... Bon, sans regret quand même au final, au moins l'expérience est complète, et le livre lu.:-)

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  6. Et bien ton article souligne tous les points qui me chagrine avec la lecture audio. J'ai essayé une fois, et bien ce fut un assez mauvais souvenir. En fait, la seule fois où j'ai trouvé ça intéressant c'est un livre audio en anglais. Ca devait être du Austen, et vu que c'était une langue étrangère, je me concentre bien plus facilement. Mais en français, impossible ! Bref, je préfère largement lire sur papier ou écran mais l'audio c'est pas mon truc !

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    1. Oui, je pense qu'il faut une motivation particulière pour peut-être réussir à véritablement apprécier la lecture audio. Comme en profiter pour exercer son oreille à écouter une langue étrangère. Il y a à ce moment-là quelque chose de l'ordre du ludique et en plus, oui, ça force à se concentrer davantage. Mais je reste convaincue qu'au-delà de 2h (voire 1h), le cerveau n'en peut plus et finit par se lasser, quelle que soit la langue. Ceci dit, ceux qui n'y trouvent pas vraiment leur compte dans la lecture (visuelle) pourraient nous ressortir les mêmes points (ennui, endormissement, problème de concentration...).^^

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  7. J'aime les livres audio car je les écoute en voiture en allant bosser. Je suis d'accord avec la question du rythme. Les 1er livre audio que j'ai écoutés, je les ai finis en version papier car cela n'allait pas assez vite à mon gout. Et le dernier que j'ai écouté, je lisais également des passages chez moi pour aller plus vite. J'ajouterai aussi que la voix est importante pour moi. Il m'est arrivé d'abandonner des livres audio car je n'accrochais pas du tout à la voix du narrateur.

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    1. Je pense que ça peut être agréable en effet d'écouter un bout d'histoire le temps d'un trajet en voiture, métro, etc, mais traîner toute une histoire sur plusieurs trajets, ça peut être lassant au bout d'un moment, et comme tu dis, c'est aussi vite fait en version papier chez soi.^^
      Complètement d'accord avec toi, la voix est TRÈS importante, déterminante même !

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  8. bravo pour ta 1ère expérience audio :) Deux choses : il faut s'y habituer à cette lecture audio, je pense que ça s'apprend. Et puis tous les genres ne s' y prêtent pas, c'est sûr et certain! (et Audiolib par exemple, ne devrait pas chercher à tout sortir en audio à tous prix...)

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    1. Je pense que les livres audio sont une bonne chose si ça convient bien à certains lecteurs. Je vois à travers la blogo que c'est un support de lecture relativement populaire. Il y en a qui s'y font bien, certainement une question d'adaptation aussi au bout d'un moment.:-) J'ai l'impression que certains trouvent ça plutôt pratique. Moi j'ai quand même du mal à voir cet aspect-là.;-)

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  9. Oh ben zut alors, moi qui allais m'écrier "ca y'est, tu l'as fait" ! youyouyou !!! BOn ben je range ma joie. Il est plus difficile de se concentrer sur l'audiolib car on est complètement passif !
    Mais je pense que tu n'es peut-être pas tomber sur le bon livre pour ta "première fois" ! Je viens d'audiolire "la vérité sur l'affaire Harry Quebert" (21h30 d'écoute), j'ai, pas senti le temps passé. par contre, je n'aurais jamais eu le courage de me lancer dans la version papier car 750 pages !!! Moi, j'audiolis au sport, dans le train (le vrai train, là où t'en as au moins pour 2 heures !) et quand je détapisse ma chambre ! Bon par contre, j'ai bientôt fini de détapisser ma chambre...

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    1. 21h30 d'écoute ??? Tu vois, ça c'est impensable pour moi, alors que quand tu me dis 750 pages, ça me fait moins frémir.^^ Ceci dit, il est possible en effet que j'ai fait un mauvais choix avec ce livre, et en même temps, je m'y suis plongée justement parce que c'était lu par l'auteur et qu'à la base, je suis fan de sa voix.
      Ah oui, aussi, c'est dans le "vrai train" que je me suis endormie (j'allais rendre visite à Keisha^^).
      Bon, j'en retenterai peut-être un autre à l'occasion mais maintenant que j'ai expérimenté "la chose", il n'y a plus de véritable curiosité et ma PAL est déjà tellement conséquente que je ne suis pas sûre de vouloir glisser un livre audio dans le lot.;-)

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