POLICE PEOPLE

Depuis Poulets grillés qui m'a valu des rires de hyène hilare, je suis devenue une inconditionnelle de Sophie Hénaff et je ne rate aucune de ses parutions, aussi quand j'ai aperçu ce titre dans les acquisitions de ma bibliothèque, je me suis ruée dessus. 

Bon, les romans de Sophie Hénaff sont catégorie polar loufoque, c'est très bon enfant, et même si je suis passée par quelques déceptions, je reste bonne cliente et bon public. C'est mon divertissement idéal, l'été par exemple, prise dans les affres d'un déménagement qui ne laissent pas le loisir de s'attaquer à plus consistant. 

Las, comme tout ce que j'ai lu pendant cette période, il ne me reste plus qu'un avis express sur Goodreads et quelques souvenirs que je vais avoir un peu de peine à rassembler en une chronique digne de ce nom, mais ce n'est pas grave, je tiens quand même à archiver cette lecture ici.

Ce tome introduit une nouvelle série qui met en scène une brigade spéciale chargée des affaires des peoples, avec, à sa tête, la commandante Cathy Martini, à la personnalité vive et détonante, hermétique à tout ordre hiérarchique, injonction, intimidation (ce qui est absolument réjouissant), et qui connaît bien le milieu, ayant été mariée à un chanteur populaire. Lorsque Flore Yazabal, une actrice télé, disparaît, elle est aussitôt saisie de l'enquête et se voit imposer Titan Fayot, un adjoint fan de toutes les célébrités, un peu benêt sur les bords et qui enchaîne les bourdes (ce qui est absolument réjouissant bis). Le duo de choc ! Sans parler du reste de la brigade...

Mon avis Goodreads

Côté bidonnage et rires de hyène hilare, on est sur du 4-5 étoiles, je n'ai pas été déçue. On a une intrigue et une enquête solides sur une bonne moitié du roman, ainsi que des personnages hauts en couleur à souhait, mais l'intrigue policière à proprement parler m'a paru faiblir sur le dernier quart du livre. Un dénouement accéléré, presque vite torché, moyen convaincant, avec des facilités d'auteur et des évidences sorties de nulle part... 

Bon, ce n'est pas très grave, on était surtout là pour rire.^^

Une phrase que j'ai pu noter et que je ressortirai à l'occasion :

"- Ce n'est pas du je-m'en-foutisme, corrigea le directeur avec le plus grand sérieux, c'est du je-vous-emmerdisme."

😆