Nonon, ce n'est pas le titre d'un livre mais de trois livres, trois BD plus précisément.
Des occasions de lecture hors PAL trouvées pendant le confinement (et la dernière, à sa sortie) et qui m'ont divertie. Du tellement vite lu et plus sympa que transcendant que je ne voulais pas spécialement leur consacrer un billet à chacun mais je tenais à les évoquer tout de même ici pour me garder une trace de leur lecture.
DIDIER, LA 5È ROUE DU TRACTEUR
de Pascal Rabaté (mon premier de cet auteur, enfin !)
et François Ravard (illustrations)
et François Ravard (illustrations)
Repéré sur plusieurs blogs qui le commentaient avec enthousiasme, quand je l'ai vu disponible sur le site de la bibliothèque numérique de Paris, je n'ai pas hésité une seconde.
Didier, 45 ans, vit avec sa soeur Soazig dans une petite ferme bretonne et n'a jamais connu le grand amour. Cette dernière finit par l'inscrire sur un site de rencontres.
Typiquement le genre de lecture que je qualifierais de "lecture sympathique" parce qu'il ne me vient pas d'autres mots, très sympathique même, et dans le très bon sens du terme. C'est rafraîchissant, l'humour est au rendez-vous, les dialogues ne manquent pas de réparties, l'histoire est sympathique, les personnages aussi, et c'est graphiquement agréable avec de belles couleurs lumineuses qui vous plongent dans le grand air de la campagne. C'était peut-être juste un peu trop court pour qu'on ait le temps d'apprécier vraiment.
de Zidrou (scénario) et Francis Porcel (illustrations)
Pas totalement satisfaite du dernier Zidrou que j'avais lu récemment, je me suis cherchée, histoire de rester sur un meilleur souvenir, un autre titre de l'auteur qui, pour moi, reste une valeur sûre malgré tout. Quand j'ai vu cette BD sur le site de la bibliothèque numérique de Paris, j'ai sauté là encore sur l'occasion sans trop hésiter. C'est qu'elle était signée Porcel également, et j'avais encore un souvenir fort de leur album Bouffon qui m'avait véritablement remuée et enthousiasmée.
De retour de croisade avec le jeune moine Rignomer, le chevalier Brayard croise la route de la jeune princesse Hadiyatallah qui se révèle être une otage en fuite. Il en fait sa captive et décide de l'escorter en Orient, toujours accompagné de Rignomer, pour la rendre à son père en échange d'une rançon.
Aaah avec Bouffon, la barre était haute ! En tout cas, ici on ne retrouvera pas la légendaire délicatesse de Zidrou (et ce n'était pas complètement pour me déplaire, c'était même plutôt assez drôle) bien que sa sensibilité refera surface tout de même sur la toute fin, juste sur une case, assez pour ébranler un peu les coeurs.
Une belle histoire au final, plus braillarde et "coquine" (ça change) que tendre, mais que j'ai appréciée surtout sur la fin qui met le reste en valeur.
de James (scénario) et David De Thuin (illustrations)
Cet album-ci n'aurait probablement jamais atterri entre mes mains si je n'étais pas tombée sur plusieurs extraits publiés sur l'Instagram des éditions Delcourt (collection Pataquès), qui, à chaque fois, m'arrachaient des rires de hyène.
Et cette fois-ci, il s'agit d'un craquage post-confinement en librairie.^^
Un drame inattendu vient de bouleverser le petit quotidien tranquille et routinier d'une entreprise. Qui a bien pu tuer Paul le comptable ? La police mène l'enquête.
On sait à quoi s'attendre avec ce genre d'album et on a très exactement ce à quoi on s'attendait : un divertissement sympathique qui ne révolutionne pas le genre mais qui peut s'avérer salutaire entre deux pavés ou avant de s'attaquer à une lecture moins fun. L'humour un peu potache est prévisible mais fait le job (surtout si on est de très bonne composition). On égratigne un peu le monde de l'entreprise en passant, ça ne vaut pas un Coucous Bouzon ou un Jean Doux mais on ricane quand même de temps en temps (et de moins en moins sur la longueur mais l'album est très court). La réussite de cette BD, c'est d'offrir une chute humoristique à chaque fin de planche (et donc de page) tout en continuant à développer l'intrigue.
On sait à quoi s'attendre avec ce genre d'album et on a très exactement ce à quoi on s'attendait : un divertissement sympathique qui ne révolutionne pas le genre mais qui peut s'avérer salutaire entre deux pavés ou avant de s'attaquer à une lecture moins fun. L'humour un peu potache est prévisible mais fait le job (surtout si on est de très bonne composition). On égratigne un peu le monde de l'entreprise en passant, ça ne vaut pas un Coucous Bouzon ou un Jean Doux mais on ricane quand même de temps en temps (et de moins en moins sur la longueur mais l'album est très court). La réussite de cette BD, c'est d'offrir une chute humoristique à chaque fin de planche (et donc de page) tout en continuant à développer l'intrigue.
Je valide Didier et le Chevalier Brayard sans réserve !
RépondreSupprimerRavie de voir que mes lectures BD sont approuvées par un grand connaisseur.^^
SupprimerJe ne l'avais pas repéré mais je ne me suis toujours pas remise aux BD...
RépondreSupprimerAh ben pourtant les mangas, ce sont des BD.;)
SupprimerLes BD sympatoches, pourquoi pas, il en faut!!! (j'ai relu récemment Le vent dans les saules et le vent dans les sables, et qu'est ce que c'est beau!!!)(genre 5 étoiles goodreads)
RépondreSupprimerMais oui, le divertissement pur, sans avoir à trop réfléchir, c'est bon aussi. C'est primordial même. Sinon, je suppose que nous ne verrons pas de billets sur les lectures BD que tu évoques ? ;)
Supprimerj'adore Rabaté mais je n'ai pas lu celui-là. Les Zidrou, je crois que ses lecteurs commencent à le savoir, ils ne sont pas tous de même qualité. Je ne connais pas celui-là non plus.
RépondreSupprimerPour Zidrou, oui, c'est ça en fait. J'espère ne pas avoir déjà fait le tour des meilleurs. Il m'en reste encore pas mal à découvrir. Quant à Rabaté, il faudrait que je poursuive mon exploration parce que là pour l'instant, j'ai trouvé ça sympa, très sympa même, mais sans plus vraiment.
Supprimerj'avais beaucoup aimé Didier, même si comme toi je l'ai trouvé trop courte cette BD! je note le dernier titre, meurtre à la compta...ça doit être ébouriffant! ;)
RépondreSupprimerMeurtre à la compta, c'est drôle un moment mais ça a ses limites quand même, je préfère prévenir.;)
SupprimerBonjour A_girl, j'ai adoré Didier, la 5ème roue du tracteur et je note "Meurtre à la compta" (moi qui travaille dans un service comptable). Bon dimanche.
RépondreSupprimerBonsoir Dasola, j'espère que tu ne seras pas déçue.:) Bon début de semaine.
SupprimerJ'ai vu Didier à mon bib' ! Si je le revois, je lui file une "date". Meurtre à la compta me tente bien aussi !
RépondreSupprimerDidier pourrait bien te plaire.;) Meurtre à la compta, c'est sympa mais il ne faut pas trop s'attendre à plus. Mais c'est sympa.:)
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