Arrêtons là le suspense : c'était exactement ce que je craignais, mais en pire... ☹️
Il est clair que si j'avais lu ce pavé en lieu du Wager de David Grann, nous restions tous à quai et le book trip en mer n'aurait pas vu le jour.
Ça commençait bien pourtant. Les 100 premières pages, j'avançais, le vent en poupe, rassurée. Il y avait des passages très drôles, je m'amusais bien, je me régalais même, j'étais bien ferrée dès l'histoire avec Queequeg. Quel sketch celui-là ! Donc oui, jusque-là, c'était drôle, plaisant, charmant même, je prenais franchement plaisir à ma lecture, je retrouvais le Melville de Bartleby le scribe, mais ce petit coquin, telle une sirène, je le soupçonne de m'avoir ferrée à son récit de sorte qu'une fois bien avancée de 150-200 pages, très précisément dès que j'ai embarqué en mer, il m'était quasi impossible de revenir à quai. Et là, ce psychopathe, une fois qu'il m'avait coincée à bord de son bateau, il en a profité pour m'asséner de tout son savoir sur les baleines, la chasse à la baleine, l'industrie de la baleine, les cachalots et leur spermaceti, sur des chapitres et des chapitres détaillés, rien ne m'a été épargné sur la cétologie. Tout, tout, tout, vous saurez tout sur les baleines, que vous l'ayez demandé ou non. Alors certes, on devient expert en cachalot, un animal d'ailleurs absolument fascinant, mais ce n'est pas vraiment ce que j'attendais de ce livre.
Ce roman est souvent présenté comme ou résumé à une histoire de vengeance, celle du capitaine Achab (Ahab en anglais), déterminé à retrouver Moby Dick, un cachalot blanc qui lui a arraché la jambe lors d'une chasse antérieure, pour lui faire son affaire. L'histoire est racontée du point de vue d'Ishmael, un matelot en mal d'aventures et de finances, qui décide de partir à la chasse à la baleine et embarque sur le Pequod, un baleinier commandé par ce fameux Achab.
On s'attend donc à une traque en mer mouvementée, or ce roman, ce n'est pas du tout le récit de la chasse après Moby Dick sur 500 pages (heureusement, quelque part), c'est juste un prétexte pour élaborer une encyclopédie sur les baleines (et ça, c'est moins heureux) (surtout qu'on n'échappe pas à des descriptions de chasse d'autres baleines en attendant de trouver Moby Dick) (et c'est assez barbare). Et ça, persooonne ne le signale nulle part en quatrième de couv ou autre résumé officiel !!!
Aaah, dire que vers la 200e page, j'avais commencé à fleurer le traquenard. Une fois qu'on avait fait la connaissance du capitaine Achab et qu'on avait bien compris son obsession pour Moby Dick, je ne voyais pas trop ce qui pouvait être développé sur encore 500 pages. Maintenant je sais.🙄 Ça s'appelle de la littérature, me dira-t-on. Moi j'appelle ça l'art de la digression.😆 J'aime assez les digressions, mais bien dosées, et plutôt en mode délires, pas en mode descriptions et explications techniques interminables, précisément tout ce que je n'ai jamais aimé dans les histoires en mer.
Alors certes, ce roman est traversé par des thèmes universels qui ne devraient laisser personne indifférent, tels le Bien et le Mal, la folie, l'obsession, la vengeance, ça reste un grand récit d'aventures en mer, il y a des accents shakespeariens, des airs de tragédie grecque, des échos d'autres mythologies, de nombreuses références bibliques, c'est riche, c'est dense, ça pourrait conduire à moult analyses et interprétations très inspirées, mais pour moi, tout cela s'est noyé dans des flots de digressions cétologiques et techniques et je n'étais pas loin de l'ennui mortel.
En tout cas, ce qu'on ne pourra pas enlever à Moby-Dick, c'est que c'est un roman très surprenant (et ça, c'est toujours un bon point), qui ne va pas du tout là où on l'attend, qui se joue un peu de nous et se plaît à nous échapper (ou nous perdre) (oserais-je le "nous mener en bateau" ? 😅), tel le cachalot blanc avec Achab.
Voilà, j'aurai enfin lu Moby-Dick, mais très honnêtement, c'était largement dispensable pour moi. Ceci n'est que mon avis, ce pavé est tout de même considéré comme l'un des romans majeurs de la littérature américaine et les éloges sont nombreux.
Mention spéciale à Queequeg, le harponneur coupeur de tête, qui a été mon phare, ma lumière dans cette lecture obscure !
Enfin, ma vision de l'obsessionnel Melville (merci Cryssilda 😄).
⛵ Me voilà Commandante. Cette lecture méritait bien ça.^^
Ainsi que le Défi lecture 2024 (24/30/100) => catégorie 18 (livre publié ou dont l'action se déroule entièrement avant 1900).
M'enfin quoi, je le disais dans mon billet, que c'était différent de ce à quoi on s'attendait !!! Relis le.
RépondreSupprimerC'est quand même un grand livre, mais c'est vrai que parfois c'est difficile , c'est plutôt un bouquin sur la chasse et les baleines, d'ailleurs baleine ou cachalot?
Actuellement je les à ce sujet, mais 200 pages...
Tu lui dis de le relire ? alors qu'elle vient à peine de le terminer et apparemment elle a pas mal souffert ! LOL
Supprimer@Keisha, ma lecture de ton billet remonte à 6 ans, ces détails m'ont échappé entre-temps, mais en effet, tu l'avais bien signalé dès les premières lignes et tu as bien fait.^^ Ma remarque était surtout pour les résumés "officiels" des éditions de Moby Dick, ou pour les pitchs des diverses adaptations, films inclus. Peut-être que ces adaptions zappent la partie "encyclopédique" d'ailleurs.
SupprimerAh oui, baleine ou cachalot, ils sont physiologiquement différents. Là c'est sûr qu'après avoir lu ce roman, on ne les confond plus !^^ En anglais, "sperm whale" pour cachalot, ça l'inclut dans la grande famille des baleines, cela dit.
@Electra, je pense qu'elle parlait de relire son billet, pas le roman (thank God !^^).
SupprimerBien sûr, il s'agissait de mon billet.😁
SupprimerIl faudrait que je relise cette version intégrale lue depuis trop longtemps à présent pour pouvoir rebondir sur ton analyse très fine de ce roman devenu un classique du genre. Finalement je me dis que j'ai bien fait de lire les BD plutôt que de le relire d'abord par manque de temps mais aussi cela m'a permis de découvrir d'autres écrits sur le sujet. Merci pour ton ressenti et ton humour :)
RépondreSupprimerJe reste curieuse des BD que tu as lues, bon, d'abord parce que Chabouté et le graphisme est juste wahou, mais aussi, ça m'intrigue de savoir si les longues digressions techniques sont conservées et si oui, de voir comment elles sont intégrées dans le récit.
SupprimerQu'est-ce que tu m'as fait rire avec tes histoires de baleine (j'adore le dessin humoristique avec les anglaises). Je pense que tu vas pouvoir créer un grade d'experte es cetacea !
RépondreSupprimerAhaha, mais quelle excellente idée !! Si l'un(e) d'entre nous atteint le dernier grade actuel d'ici fin septembre, je le rajouterai.^^
SupprimerQuelle tentatrice ! ^_-
SupprimerEh bien, je pense que je passerai mon chemin sur ce titre qui, sous couvert de fiction, est en fait une encyclopédie de la baleine. Tu as été courageuse de l'avoir lu jusqu'au bout....
RépondreSupprimerJ'étais en vacances et préparée psychologiquement à aborder ce roman depuis des mois. Ça aide, mais j'avoue que mon aventure livresque a failli se terminer en cale sèche, voire en naufrage.^^
SupprimerQuel courage de l'avoir lu jusqu'au bout ! On ne m'y prendra pas ;-)
RépondreSupprimerParfois je me pose quand même la question de ce qui a traversé l'esprit de nos ancêtres pour nommer tel ou tel livre un chef-d'œuvre.
Tiens, c'est drôle que tu en parles car j'ai repéré récemment un essai de CS Lewis, "An experiment in criticism" qui semble aborder la question.^^ Le résumé commence par "Why do we read literature and how do we judge it ?" Après avoir lu Moby Dick, il a atterri dans ma PAL.😅
SupprimerOh mais ça m'intéresse aussi, alors. Mais je sens que le bouquin génial que je lis actuellement, sur les cachalots, par un passionné qui les etudie et nage avec eux, va faire un flop!
SupprimerAh bon, mais s'il est génial ? Tiens, je ne l'ai pas mentionné dans mon billet, mais en cours de lecture, j'ai regardé des vidéos de cachalots sur Youtube (pour mieux me rendre compte de la bête^^), dont deux sur un passionné de l'animal. C'est peut-être le même ?
SupprimerJe n'avais déjà pas spécialement envie de le lire, un bon résumé, avec humour, me convient bien ! C'est vrai qu'on imagine toujours plutôt une histoire de poursuite en mer et de vengeance...
RépondreSupprimerMais c'est ça ! On ne se demande jamais comment une telle histoire peut remplir 700 pages (voir 900 pour certaines éditions françaises).😆 Bon, bien sûr, au final, il y a quand même une histoire de poursuite en mer et de vengeance. Mais pas que... :(
SupprimerOuep...je me limite a mon Jules Verne pour les details scientifiques...na....bref ce livre ne m'attirait pas et lala encore mois....
RépondreSupprimerIl fait aussi dans les baleines, Jules Verne ? Décidément ! 😆
SupprimerIl fait surtout dans les details scientifiques et catalogue des especes....je saute souvent ces passages....lol
SupprimerMais il me semblait bien qu'il y avait ça chez lui aussi... Ça ne m'incite pas trop à poursuivre avec lui.😅
SupprimerBin juste a ne pas lire ces passages....bon quand c'est le livre entier...tu as vite lu...lol
SupprimerOui, mais bon, les auteurs qu'on doit lire en diagonale ou dont on doit sauter des passages des livres, j'ai déjà donné.^^
SupprimerTu as été très courageuse ! Ayant étudié la littérature américaine, oui c'est considéré comme un classique mais vu que je n'ai lu que des avis comme le tien, je pense très bien me passer de ce classique, ou alors il faudrait que j'ai vraiment l'esprit à lire 200 pages sur la chasse à baleine ...Du coup, je te remercie de l'avoir lu pour nous !
RépondreSupprimerJ'ai étudié la littérature américaine (et anglaise) aussi, mais j'ai échappé à Moby Dick, que je me suis toujours promis de lire un jour cela dit. Il y a des promesses qu'on devrait se permettre de ne pas tenir.😅 J'ai une amie qui y a eu droit car elle avait suivi un module optionnel autour des références bibliques dans la littérature américaine et elle a beaucoup souffert. Ça aurait dû me servir d'alerte...
SupprimerCe livre ne m'a jamais attiré et maintenant je sais que je ne dois pas le lire. Si c'est un pavé en plus...
RépondreSupprimerJe te le confirme, ce n'est pas du tout dans ton créneau.;)
SupprimerJe compatis et je comprends, on se fait mener en bateau (hahaha), on parle de tout avant de chasser Moby Dick et c'est parfois long, trop long...mais j'ai quand même adoré ! Et je comprends que ce roman ait conduit à l'obsession les lecteurs! Bravo de l'avoir fini malgré ta souffrance aiguë et j'adore la petite illustration en fin de chronique 🤭
RépondreSupprimerTu fais partie des (tout de même nombreux) privilégiés qui ont su apprécier ce roman, à sa juste valeur sûrement, et ton retour de lecture est très convaincant. Je comprends tout à fait aussi qu'on puisse être conquis par ce "livre-monde", comme je l'ai vu qualifié dans plusieurs chroniques, mais pour le coup, j'ai été plus terre à terre.^^ Bon, au moins je sais de quoi il retourne maintenant.:)
SupprimerHahahahaha ! Moi je t'avais prévenue ! Même si j'étais incapable de rentrer dans les détails car j'avais tour refoulé très loin dans ma tête... mais je t'avais fait un bon résumé rapide : ennui total !! 🤣🤣🤣🤣
RépondreSupprimerOui, plus précisément même, tu avais dit que tu en avais le souvenir "d'un truc bien chiant en mer".😆 Mais j'étais déjà embarquée. Trop tard pour reculer.
SupprimerUn classique dont je ne cesse de repousser la lecture mais que tu m'as donné envie de lire ! Je suis une grande amoureuse des baleines alors un roman qui leur fait la part belle, cela ne me dérange pas, bien au contraire (enfin, si les explications sont compréhensibles). Par contre, les scènes de chasse à la baleine, là, ça me fait peur... En tout cas, merci de ton avis et bravo à toi d'avoir tenu alors que le changement de cap du roman ne t'a pas convenue.
RépondreSupprimerBien contente de ne pas t'avoir détournée de ce roman et même de t'avoir motivée davantage à le lire malgré ma mauvaise expérience. Aaah côté baleines, tu vas être servie ^^, mais la contrepartie, c'est qu'on n'échappe en effet pas aux descriptions de chasse... Très curieuse de ton avis et je te souhaite de prendre plaisir à cette lecture.
SupprimerBonjour Fanja
RépondreSupprimerMoby dick, un épais pavé indigeste... ?
Alors, il faut que j'y aille de mes petites anecdotes.
De mes 12 ans jusqu'à... plus de 20, je passais chaque été un bon mois dans la maison de campagne de famille. Et, chaque année, j'y retrouvais - et relisais - deux douzaine de "Rouge & Or" (et largement autant de vieux Bibliothèque Verte). Chaque année, je complétais aussi cette "collection" (entamée par la génération précédente!) par quelques nouveaux titres que je "chinais" (déjà!) dans le but de les amener à M... (Nièvre, 58).
Moby Dick? J'y arrive. Il figurait parmi les titres en Rouge & Or (adaptation jeunesse, illustrée...). Mais il existait aussi dans la pochothèque une édition "Le livre de Poche", "texte intégral". Celle-là, je sais que je l'ai lu avant mes 15 ans "jusqu'à la dernière page"... mais je pense que j'ai dû en "sauter" pas mal, de pages: tout ce qui ne faisait pas avancer l'action et était trop "philosophique" (ch...) pour moi. Et, si j'ai lu et relu chaque année le Rouge & Or, je ne pense pas m'être réattaqué au "texte intégral" avant une bonne décennie...
Beaucoup plus récemment, j'ai souvenir d'avoir écouté une "adaptation radio" téléchargée (podcast) par dasola, lors d'un trajet en voiture. Mais c'était vivant et basé sur les marins, je ne crois pas qu'il y avait les digressions si pesantes...
Et on a revu il n'y a pas très longtemps le film de John Houston avec Gregory Peck (1956), aussi. En 2008, dasola avait vu (sans moi) un film, Capitaine Achab" (Philippe Ramos), inspiré par le personnage de Melville.
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
Bonsoir, si je comprends bien, tu fais partie de ceux qui ont apprécié et été fascinés par l'histoire de Moby Dick, qu'elle soit dans sa version abrégée ou intégrale, voire adaptée ou inspirée. Épatant que tu aies lu la version intégrale ado, même en zappant quelques pages ! Cela dit, la fille d'une de mes co-lectrices, âgée de 11 ans, avait tellement aimé l'album audio qu'on lui avait offert qu'elle a eu envie de lire le roman et avait commencé l'intégrale sans difficulté et même avec plaisir. Ça m'avait franchement surprise, mais finalement, je vois que cette histoire a du succès auprès des plus jeunes.
SupprimerPour information, dans Charlie Hebdo N°1674 date d'hier 21/08/2024 (3,50 euros en kiosque...), il y a une pleine page d'Antonio Fischetti sur les baleines, l'affaire Paul Watson leur "protecteur" (qui risque l'extradition vers le Japon), la position japonaise, la suggestion de "sanctuaires internationaux" pour protéger les cétacés... illustrée par deux dessins signés "Zorro", dont l'un où deux baleines (à fanons) se posent la question de "bouffer du japonais"... ou non.
Supprimer(bon, je suis "lecteur" chaque semaine, mais je ne vais pas tirer une chronique de chaque bon article de CH non plus... ;-/).
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
Merci pour cette info. C'est vrai que les baleines sont d'actualité..:( Oui, il faut faire les chroniques qu'on a envie de faire.;)
SupprimerBonsoir Fanja. Je ne l'ai pas lu et vais m'en dispenser alors. Bonne soirée
RépondreSupprimerIl faut bien faire des choix.;) Bonne soirée.
SupprimerNée pour ne jamais lire Moby Dick, je me suis bien marée à lire ton billet ! En fait, tu m'es très utile pour connaitre le minimum vital sur les pavés grands classique, puisque contrairement à un simple résumé, il y a aussi ton ressenti et tes émotions... Et tes bons mots !
RépondreSupprimerLe malheur des uns... , haha ! Oui, dans mes billets, je suis généralement plus sur le ressenti que sur le résumé qu'on peut trouver partout sur le net si on tient absolument à connaître les grandes lignes d'une intrigue. Bon, ici il m'a semblé nécessaire d'en préciser un peu plus sur le contenu quand même.;) À ton service ! 😅
SupprimerMais tu es arrivée au bout de ton défi, malgré tout !
RépondreSupprimerJe me souviens de ces longues pages techniques et encyclopédiques, mais étrangement, elles ne m'ont pas vraiment lassées, je trouvais qu'elles rentraient dans le rythme, dans l'incohérence shakespearienne, dans la lutte pour donner du sens à la chasse, à l'obsession.
Tu l'auras compris, pour moi, c'est bien un chef d'oeuvre !
Ces pages ne sont clairement pas là par hasard, mais elles étaient bien trop longues à mon goût. Cela dit, je comprends qu'on puisse les apprécier en y trouvant du sens autre que purement descriptif dans le contexte de l'intrigue. Bon, dès le départ cette obsession avait peu d'attrait pour moi, je n'aurais jamais dû me lancer dans ce défi. Parfois il faut savoir suivre son intuition... Mais bon, au moins, je suis bien fixée sur le contenu de ce roman maintenant.^^
SupprimerOui, je me souviens que ce n'est pas une lecture facile mais pas d'avoir souffert ! Je ne sais pas finalement si c'était une version intégrale car je ne l'ai pas relu depuis. Il n'en reste pas moins que la portée philosophique voire métaphysique du récit le classe parmi l'une des oeuvres majeures de la littérature. Ceci dit, je compatis car j'ai éprouvé la même chose que toi en lisant Du côté de Guermantes malgré l'importance et la richesse du livre ! Trop long ! Et pourtant j'aime les pavés !
RépondreSupprimerOui, une oeuvre a beau être riche, avoir une portée philosophique ou métaphysique et être encensée par le plus grand nombre, on peut quand même y trouver le temps long. C'est un sacré bavard ce Melville quand on le lance sur le sujet de la baleine et je n'avais pas toujours la patience pour ça.^^ Ton commentaire ne m'incite pas trop à poursuivre avec Proust non plus.;)
SupprimerOui, c'est par moments indigeste, je te rejoins, mais j'avais aimé, en m'octroyant le droit de lire certains passage en diagonale !
RépondreSupprimerC'est ce que j'ai fini par faire, sinon je frôlais la panne de lecture.:)
SupprimerJ'avais tenté ado (on m'avait vendu l'aventure et la vengeance) et assez vite abandonné. Ton billet me conforte dans l'objectif de ne pas retenter ;-D La BD est tentante par contre pour saisir les nombreuses références à cette histoire qui émaillent la culture américaine et, comme toi, pour Chabouté !
RépondreSupprimerOui, les BD sont finalement un excellent biais pour accéder à des histoires cultes qu'on ne se sent pas trop d'aborder en roman, et celle de Chabouté a l'air particulièrement réussie.
Supprimer